vendredi 10 juin 2011

POURQUOI EN FINIR AVEC L'ELECTION PRESIDENTIELLE AU SUFFRAGE UNIVERSEL DIRECT EN FRANCE ?


L'actualité en montre la nécessité et l'urgence. En ce moment, l'affaire DSK et les mémoires de Jacques Chirac, pour s'en tenir aux plus médiatisées. 
Dans ces mémoires l'ancien Président fait part de ses regrets et recommandations, ceux-ci contraires à ce qu'il a fait lorsqu'il était au pouvoir. Ainsi, élu avec 82% de voix, la plupart contre Le Pen, au lieu du gouvernement Raffarin de droite, aurait-il dû en composer un d'union nationale. Mea culpa d'accord, mais ce manque de lucidité et de respect alors n'a-t-il pas nui au pays ?



Avec ce régime présidentialiste en effet, 
- la représentation démocratique est affaiblie,
- - avec un pouvoir exécutif aux mains d'un seul élu au lieu de plusieurs centaines, 289 actuellement,
- - avec chaque fois le basculement dans un camp ou l'opposé pour un faible écart de voix, cette brutalité conduit à des votes par rejet plus que par adhésion,
- le risque autocratique en résulte avec un arbitre partisan et
- - un manque de contre-pouvoirs clairs et efficaces,
- - l'influence matérielle et médiatique de soutiens puissants,
- - l'impact psychologique personnel de l'onction suprême, surtout quand se confirme la tendance de passer du rationnel à l'émotion pour gouverner,
- - le risque de pratiques antidémocratiques, tels le sort réservé au résultat du référendum sur l'Europe de 2005 et l'entrée dans l'OTAN sans consultation de l'Assemblée nationale.


Autre question essentielle : culturellement, de quels régimes la France est-elle plus proche ?
- le régime présidentiel ou présidentialiste : USA, Amérique centrale, Amérique latine, Moyen-Orient, Afrique et 15% des pays européens, dont la France ?
- le régime parlementaire : Australie, Canada, Japon, Nouvelle-Zélande, Inde et 85% des pays européens ?
Ce constat montre que la France avec son régime présidentialiste ne se situe pas parmi les pays les plus démocratiques.


Pourquoi ? Du fait d'un coup de force militaro-politique, celui du général De Gaulle en 1958.

Pourquoi devrait-elle y rester ? 
- la nostalgie monarchique du peuple français ? 
- l'instabilité du "régime des partis" que serait la République parlementaire ? 
Ces 2 arguments sans cesse évoqués ne relèvent-ils pas davantage de la manipulation et de la caricature que de l'objectivité ?

Elle peut en sortir. 
Mais pour cela, d'abord  EN FINIR AVEC L'ELECTION PRESIDENTIELLE AU SUFFRAGE UNIVERSEL DIRECT.




mercredi 8 juin 2011

Trevor Narg pour en finir avec l'élection présidentielle au suffrage universel direct


Déjà  dans son essai "FRANCE, POUR SORTIR DE L'ENLISEMENT, 2 MESURES SIMPLES" paru au début de 2009

L'élection présidentielle de 2012 en fournit l'occasion.
Voici pour y parvenir le programme proposé par Trevor Narg.



Une candidature responsable
POUR UNE VRAIE REPUBLIQUE, PARLEMENTAIRE,
- une vraie représentation nationale, une vraie démocratie avec un scrutin proportionnel approprié à une république parlementaire stable,
- une vraie république avec l'égalité rétablie en tous droits et devoirs, sans autres dérogations que vraiment indispensables,
- davantage de justice économique et sociale avec une TVA réformée, rendue redistributive,
- une éducation et un enseignement assainis, chacun retrouvant son rôle sans confusion,
- une réconciliation nationale indispensable avec le respect  de tous et de chacun,
- un vrai changement AVEC LA FIN DE L'ELECTION PRESIDENTIELLE AU SUFFRAGE UNIVERSEL DIRECT.

Pour cela le candidat doit s'engager, s'il est élu :
 1 - à demander par référendum la suppression de l'élection présidentielle au suffrage universel direct, dans un délai de 6 mois, 

 2 - à confier à l'Assemblée nationale bientôt élue de proposer un Premier ministre et le gouvernement nécessaires 
   - - à la gestion du pays, 
   - - à la préparation du référendum et de la nouvelle Constitution,
   - - à la réalisation de 2 réformes essentielles sans attendre :
      - le service civique obligatoire de 3 mois à l'âge de 17 ans, pour plus de responsabilité, donc de liberté,
      - la TVA avec récupération partielle contribuant au budget social, la TVAP, pour plus de justice et d'efficacité   économiques et sociales ;

3 - à démissionner de son mandat présidentiel dans le mois suivant le résultat du référendum, quel qu'il soit.


La France alors repartira d'un bon pied, les Français disposeront du pouvoir qu'ils auront choisi en connaissance de cause. Une marque de respect qui ne peut que les motiver.
Aux "vainqueurs", pour ou contre cette élection, ainsi vraiment légitimés, de les sortir de l'enlisement actuel, civique, social, économique, ils bénéficieront d'une conscience et d'une confiance nouvelles. D'un véritable changement.
Pour les Français et pour la France, un avenir enfin !