vendredi 16 septembre 2011

Assez de virevoltes présidentialistes !


Ce 15 septembre 2011 de Libye, le Président de la République française clame ses vœux et son soutien aux Libyens qui ont libéré leur pays de son dictateur Kadhafi, en s'en félicitant.

En même temps on peut lire dans le "Canard enchaîné" du 14 septembre :
"... En clair, un savoir-faire français et international qui a permis aux chefs libyens de détecter des opposants, de les emprisonner, de les torturer, voire de les envoyer au paradis. On espère que Kadhafi s'est montré reconnaissant..." Cela, ...de juillet 2008 à février 2011, début de la rébellion...". "Les services secrets avouent avoir apporté leur savoir-faire aux barbouzes du dictateur. Après feu vert de l'Elysée."

Un revirement incroyable, certes dans le bon sens, mais pour le moins inquiétant de la part du plus haut niveau de responsabilité de la France.

Une telle pirouette, une telle hypocrisie ne sont possibles qu'en provenance d'un pouvoir individuel, seul possible dans une démocratie qu'avec un présidentialisme tel que celui auquel la France est soumise.

Serait-elle exposée à un tel risque avec une vraie République parlementaire ? Un régime parlementaire rendu stable.

L'élection présidentielle de 2012 offre l'occasion d'y revenir. Voici ce que je propose depuis le 8 juin 2011 :

Voici pour y parvenir le programme proposé par Trevor Narg.

Une candidature responsable
POUR UNE VRAIE REPUBLIQUE, PARLEMENTAIRE,
- une vraie représentation nationale, une vraie démocratie avec un scrutin proportionnel approprié à une république parlementaire stable,
- une vraie république avec l'égalité rétablie en tous droits et devoirs, sans autres dérogations que vraiment indispensables,
- davantage de justice économique et sociale avec une TVA réformée, rendue redistributive,
- une éducation et un enseignement assainis, chacun retrouvant son rôle sans confusion,
- une réconciliation nationale indispensable avec le respect  de tous et de chacun,
- un vrai changement AVEC LA FIN DE L'ELECTION PRESIDENTIELLE AU SUFFRAGE UNIVERSEL DIRECT.

Pour cela le candidat doit s'engager, s'il est élu :
 1 - à demander par référendum la suppression de l'élection présidentielle au suffrage universel direct, dans un délai de 6 mois, 
 2 - à confier à l'Assemblée nationale bientôt élue de proposer un Premier ministre et le gouvernement nécessaires 
   - - à la gestion du pays, 
   - - à la préparation du référendum et de la nouvelle Constitution,
   - - à la réalisation de 2 réformes essentielles sans attendre :
      - le service civique obligatoire de 3 mois à l'âge de 17 ans, pour plus de responsabilité, donc de liberté,
      - la TVA avec récupération partielle contribuant au budget social, la TVAP, pour plus de justice et d'efficacité   économiques et sociales ;
3 - à démissionner de son mandat présidentiel dans le mois suivant le résultat du référendum, quel qu'il soit.

La France alors repartira d'un bon pied, les Français disposeront du pouvoir qu'ils auront choisi en connaissance de cause. Une marque de respect qui ne peut que les motiver.
Aux "vainqueurs", pour ou contre cette élection, ainsi vraiment légitimés, de les sortir de l'enlisement actuel, civique, social, économique, ils bénéficieront d'une conscience et d'une confiance nouvelles. D'un véritable changement.
Pour les Français et pour la France, un avenir enfin !




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